La ville de Bukavu fait face à un nouveau phénomène anormal depuis plusieurs jours. Bradeurs,cambistes et changeurs de monnaie refusent délibérément les billets de dollars américains sales et aussi avec mention derrière ou autre écriture.

Le phénomène aurait commencé à Goma, des clients avec billets de 5 à 50 dollars se voient refuser les changes dans plusieurs coins de la ville.

Billets de 5, 10, 20 et 50 dollars ne passent pas chez les changeurs de monnaie. Si pour les jours passés, il s’est agi des billets avec défaut, actuellement le champ s’est élargi.

Avec ou sans défaut, des billets pas clairs, avec une moindre écriture ou encore les billets seulement non apprécié par le changeur et l’opération de change est rejetée.

Pour plusieurs personnes, l’anomalie a pris une mauvaise allure, les uns vont jusqu’au refus des billets de 5000 et 1000 francs congolais pourtant sans défaut.

La situation s’empire avec le marchandage. Ceux qui refusent ces billets se lancent à des coop pour la réduction. Pour 20 dollars, les uns négocient une réduction jusqu’à 18 ou17 dollars, ce qui met en mal les habitants.

Plusieurs contactés par la RTNK disent avoir été victime de ce qu’ils qualifient d’escroquerie. Et cela c’est presque partout dans la ville. Tous les postes des changeurs de monnaie font subir aux habitants ce sort.

Les habitants interpellent les autorités provinciales à s’investir dans ce dossier pour décourager ces actes.

D’autres vont jusqu’à solliciter aux autorités d’assumer leurs responsabilités comme ça était le cas du Nord-Kivu

En rappel,dans la province voisine, le gouverneur militaire avait signé un communiqué mettant en garde tout citoyen qui, sera attrapé dans ces sales besognes dès lors, la pratique a complètement pris fin

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme africaine le 31 Juillet prochain,les femmes de la région des Grands-lacs se sont réunies ce samedi 17 Juillet 2021 à Kigali pour discuter au tour du thème : « Femmes africaines et les défis liés à la pandémie du corona virus »

Des assises organisées par la Plate-forme des Autorités Locales des pays de Grands-lacs avec l’ accompagnement de l’Association Internationale des Maires Francophones sous un financement de l’Union Européenne à l’intention des femmes de la RDC,du Rwanda et du Burundi.

C’est une journée de réflexion sur différentes questions qui touchent la femme pendant cette période de COVID 19 et son impact sur le quotidien.

Plusieurs thématiques ont été abordées entre autre « Femmes commerçantes transfrontalières et résiliences face au corona virus, le rôle des hommes et la masculinité positive pour l’autonomisation de la femme »et bien d’autres

Tout en félicitant les initiatives de son pays dans la promotion des égalités comme stratégie de développement durable le ministre du Genre au Rwanda Dr. Jeannette BAYISENGE appelle au soutien des hommes comme partenaire clé dans tous les domaines de la gouvernance locale malgré les perturbations dues au Corona virus.

Le secrétaire permanent de l’association internationale des maires Francophones Pierre BAILET renseigne que l’AIMF reste déterminée dans le combat de la promotion de la femme dans la vie locale du développement des services essentiels car la force de la femme reste dans l’esperance.

Notons que plusieurs initiatives féminines ont été présentées comme celles des femmes travaillant dans le recyclage des déchets,l’aviculture,dans le domaine artistiques et autres.

La Coopérative d’Epargne et de Crédit Cahi vient de mettre en place un distributeur modernisé dénommé «Cahi digital » en vue de permettre à ses membres d’accéder facilement à leurs comptes pour différentes opérations.Le lancement intervenu ce 15 juillet 2021 en ville de Bukavu.

Ces distributeurs modernes constituent un moyen facile de retrait et dépôt des membres en besoin d’argent de cette coopération. L’avantage selon les responsables de cette coopérative est de rendre fluide les transactions des uns et des autres.

« Cahi Digital » est un outil informatique qui est mis à la disposition de tous ceux qui effectuent leurs opérations dans cette coopérative.

Comment fonctionnera ce nouveau service ?

A en croire, Patient Chohya gérant de la coopec Cahi,ce nouveau service permettra aux membres d’accéder à leurs comptes grâce aux agents bancaire qui faciliteront les opérations de dépôt et retrait aux membres sans aller au guichets de la Coopec Cahi.

«Ce nouveau service du réseau d’agents bancaires, ça consistera à ce qu’un membre qui souhaite faire un dépôt au lieu d’aller au guichet de la Coopec Cahi,il va aller chez un agent bancaire qui est proche de chez lui.Il va remettre l’argent à l’agent bancaire, l’agent bancaire va utiliser un appareil (Terminal de paiement) et l’appareil va produire un bordereau qui comporte déjà le nom du membre,le numéro du compte et du montant déposé»

Et d’ajouter :

«Il en sera de même pour les retraits,mais pour le cas des retraits,le membre recevra des codes de confirmation de l’opération pour se rassurer que ce le membre lui-même qui le fait(…)Le terminal de paiement est directement lié au serveur de la Coopec Chai et donc l’opération sera inscrite directement dans le compte du membre»

Occasion pour le gérant de cette Coopec, Patient Choya d’inviter les utilisateurs de ce distributeur de l’utiliser en bon père de famille.

L’ultime moment était la coupure du ruban symbolique par le président du conseil d’administration de la coopec Cahi,Jean Pierre Muganza en présence des plusieurs invités venus pour la circonstance

Notons que depuis un certain temps,la Coopec Cahi brille par des innovations.Après Rawsur place au distributeur moderne dénommé « Cahi Digital ».Également,d’autres sont annoncées par les responsables de cette opération.Un seul soucis :« améliorer les services qu’elle rend au quotidien à ses membres»

Le lycée Nyakavogo est menacé par des cas des fissures qui attaquent plusieurs salles de classe.Alerte la Nouvelle Dynamique de la Société Civile qui plaide pour le début de travaux d’urgence afin de stabiliser le sol.Cette structure citoyenne l’a exprimée dans un message rendu public ce Jeudi 15 juillet 2021

Apres une descente effectuée dans cette école, la NDSCI dresse un constat amer selon lequel,la vie des élèves est en danger suite aux murs déjà fissurés et risquent de s’écouler si rien n’est fait.

Face à cette situation,Wilfred Habamungu, porte-parole adjoint de la NDSCI demande aux hommes de bonne volonté d’intervenir pour sauver protéger cette école.

«Des fissures par tout, au couvent comme à l’internat, à la chapelle comme dans des salles de classe. L’école est Envoi de disparition et nécessite une délocalisation vers un autre endroit. Derrière l’école, il y a une carrière qui extrait des pierres chose qui cause des éboulements de terre. Vraiment, nos enfants sont en danger, nous craignons que cette école ne cause des dégâts »

Aux autorités,la NDSCI demande de prendre des mesures protèger ce patrimoine et interdire aussi aux gens de creuser des pierres qui menacent le sol dans cette partie de la commune de Bagira.

Notons que le Lycée Nyakavogo une école conventionnée catholique de l’archidiocèse de Bukavu située dans le quartier Nyakavogo ,paroisse Sainte Famille de Bagira en commune de Bagira.

Une délégation du Cadre de Concertation de la Société Civile du Sud-Kivu séjourne à Kinshasa en vue de rencontrer certaines autorités pour des plaidoyers en faveur de la province du Sud-Kivu.C’est dans ce sens que cette délégation a été reçue par le ministre des infrastructures et travaux publics,Alexis Gisaro pour échanger sur différentes priorités dont la réhabilitation des routes et l’aéroport de Kavumu ainsi que d’autres infrastructures pour le développement de la province du Sud-Kivu.

A en croire Me Zozo Sakali, président du Cadre de Concertation de la Société Civile du Sud-Kivu,il a été question de présenter au ministre des infrastructures un document reprenant les axes prioritaires pour le désenclavement de la province du Sud-Kivu notamment : la réhabilitation des routes nationales,de l’aéroport de Kavumu et du port de Kalundu et du stade de Kadutu et d’autres infrastructures pour l’encadrement de la jeunesse.

Ceci pour contribuer au développement de la province du Sud-Kivu longtemps coincée par manque d’infrastructures

«Notre document de plaidoyer reprend trois axes prioritaires,il s’agit d’abord de la question des routes,les trois routes nationales qui passent chez nous, peuvent nous aider au aujourd’hui dans le développement et sortir notre province de l’enclavement absolu dans lequel elle est plongée.Aussi on a échangé autour de aéroport de Kavumu qui doit être modernisé au standard international et aussi du port de Kalundu qui a aussi concerné nos échanges»

Une réponse positive du ministre des infrastructures et travaux publics

Au sortir de cette rencontre,le président du Cadre de Concertation de la Société Civile du Sud-Kivu se réjouit des réponses du ministre des infrastructures et rassure poursuivre avec le suivi citoyen pour aboutir à la réalisation des engagements du ministre au profit de la province du Sud-Kivu.

«Pour la question des routes,le ministre a pris l’engagement de faire cette question une priorité des priorités dans son ministère et que très bientôt nous allons voir les travaux commencés.Il a aussi mentionner dans son agenda la problématique du port de Kalundu et de l’aéroport de Kavumu,il nous a répondu positivement et avec lui nous allons continuer dans ce cadre d’échange pour poursuivre avec ces plaidoyer et faire un suivi citoyen jusqu’à ce que nous allons voir le début des travaux et continuer aussi à pousser pour que les choses aillent mieux chez nous»

En somme,Me Zozo Sakali invite les notables,acteurs sociaux et politiques à prioriser la province du Sud-Kivu pour son décollage comme c’est le cas ailleurs

«Il est temps que nous puissions travailler sur la priorisation de notre province tout en capitalisant cette grande opportunité d’avoir aujourd’hui 7 ministres du Sud-Kivu.C’est maintenant ou jamais le développement doit décoller chez nous»