Une dizaine des maisons calcinées et des biens de valeur partie en fumée. Bilan provisoire d’un incendie qui s’est declaré la journée de ce 11 juin 2021 sur avenue Murhundu dans le quartier Kasali en commune de Kadutu.

Difficile de décrire la situation, des maisons en planche et semi-durables sont introuvables, des habitations ont été réduites en cendre.

Selon certaines personnes rencontrées sur le lieu, tout a commencé aux environs de 11h45 minutes quand un feu d’origine inconnue a secoué cette partie.

Une grande flamme surprend les habitants de cette avenueDans la débandade, ils perdent leurs biens.

Les malheureux ont vu leurs maisons complétement calcinées. Les chanceux ont été sauvés de justesse par les habitants du milieu.

La situation aurait dû être pire, heureusement les jeunes du quartier et d’autres venues d’ailleurs ont apportés secours immédiat et rapide aux victimes.

Le chef du quartier Kasali Ramazani Selela sollicite une aide du gouvernement et de toute personne de bonne volonté pour venir au secours de nombreuses personnes restées sans abris.

Notons que la ville de Bukavu fait face à des incendies d’origine inconnue depuis plusieurs mois ainsi les habitants sont appelés à la vigilance pour échapper à ce genre des drames.

Quelques agents percepteurs de la taxe de déchargement-ville à la Mairie de Bukavu menacent d’entamer des actions pacifiques non violentes dans un futur proche. Ceci pour exiger au gouverneur de revoir sa décision portant retrait de la taxe qu’ils perçoivent 15 ans durant mais arrachée à la Mairie. Ils l’ont fait savoir ce 11Juin lors de leur manifestation à la société civile pour demander de plaider en leur faveur.

Ces agents majoritairement des femmes en tenue de deuil, disent ne pas comprendre comment une taxe pareille peut-être désorientée de la mairie vers le gouvernorat pourtant la mairie s’en sert pour payer les balayeurs des voiries urbaines.

Des visages stressées,ces percepteurs de ladite taxe portait des calicots sur lesquels on pouvait lire nous demandons au gouverneur de rapporter sa décision qui vise à arracher à la mairie sa taxe de déchargement.

Ils ne savent pas à quel saint se vouer car c’est grâce au travail de perception de ladite taxe qu’ils font vivre leur famille.

A la société civile où ils ont organisé leur sit-in, certains acteurs estiment que c’est inconcevable que deux entités de la même province se disloquent au sujet d’une taxe.

Une revendication relativisée

Coté gouvernorat de province,Idée Bakulu conseiller en matière économique du gouverneur Théo Ngwabidje Kasi fait savoir qu’il s’agit d’une taxe qui ne figure pas dans la nomenclature et ne doit pas être perçue car illégale

Dossier à suivre…

Au moins 4 personnes dont 3 détenus de la prison centrale de Kamituga et un enfant ont été blessées par des effets du tremblement de terre ressenti ce 10 juin 2021 dans la province du Sud-Kivu.

Ces blessés selon les autorités de Kamituga ont été touchés par les murs qui se sont écroulés sur eux.

Selon André Amundala maire adjoint de la ville de Kamituga, plusieurs murs sont tombés sur les habitants, trois détenus ont été blessés, d’autres ont été touchés dans plusieurs coins et les dégâts sont énormes.

Celui-ci ajoute que la ville a ressenti deux tremblements de terre la seule journée du 10 juin 2021.

Un tremblement de terre de magnitude 4,7 a été localisé à Kabare et a secoué toute la région.L’épicentre situé à 98km de Bukavu.

En rappel,les derniers 30 jours, le sol a tremblement 12 fois au Sud-Kivu avec magnitude de 4.0; 5 fois magnitude entre 3.0 et 4.0 et 1 fois magnitude 2.6. Le tremblement d’aujourd’hui semble être le big one comparé aux autre.

Après les structures de la société civile et mouvements citoyens, c’est le tour des chercheurs d’université de demander un tribunal pénal international pour juger les auteurs des crimes oubliés et impunis ressorti du rapport Mapping.C’est ce qu’à motiver la tenue d’une conférence-débat tenue en la Salle Jean Vandenhaute de l’ISP Mercredi 09 Juin par le centre CERUKI pour parler des hommes illustres qui pose des actes dans la société tel le prix Nobel de la paix 2018, docteur Dénis Mukwege

Dans une salle bombée des professeurs et étudiants venus suivre le contenu du rapport Mapping,le chef des travaux au département d’histoire à l’ISP Jean Marie Vianney Kazunguzibwa estime qu’il est impérieux au monde universitaire de s’approprier ce rapport pour demander réparations aux les familles des victimes.

Cela doit passer par l’intervention du prix Nobel de la Paix 2018, le docteur Dénis Mukwege engagé par son sens d’initiative et qui ne cesse de faire la différence pour le progrès de la société.

Pour le CT Jean Marie Vianney Kazunguzibwa, c’est le seul moyen de s’approprier la lutte menée par ce digne fils du pays.

Coté délégation de la fondation Panzi présente dans cette conférence, à tout Seigneur-tout honneur, Docteur Dénis Mukwege ne cesse de contribuer à l’émergence socio-économique du Sud-Kivu et de la RDC.

D’où l’importance de tous et chacun de s’approprier ses œuvres martèle témoigne Roger Buhendwa du projet Badilika

Notons que cette conférence s’est tenue autour du Sujet :«Dénis Mukwege Mukengere, un symbole pour le Kivu et la RDC,une merveille de Dieu»

Au moins 160.000 sinistrés ont déjà regagné leur domicile à Goma moins de trois semaines après l’éruption du volcan Nyiragongo intervenue le 22 mai 2021.Le chiffre est donné par l’organisation Mondiale des Migrations (OIM) dans son enquête publiée au début du mois de Juin.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte qu’au 1er juin, 160 686 personnes étaient retournées à Goma. La même source renseigne que 245 221 personnes sont encore en déplacement.

Selon cette organisation internationale plus de 405.907 personnes se sont déplacées depuis l’éruption volcanique du 22 mai 2021.

Au total, selon une enquête de l’organisation, il est reporté que s’étaient déplacées depuis le depuis de l’éruption volcanique.

Au Sud-Kivu, nombreux ont opté pour le retour à Goma malgré tous les défis auxquels ils font face. Des bateaux sont pleins des sinistrés pour regagner leur bercail.

D’autres préfèrent la voie routière soit Bukavu-Goma passant par Minova.Certains préfèrent rentrer chez eux pour reprendre la vie.

D’autres estiment que c’est pour se reconstituer en attendant les mesures prises par les autorités.

Le manque d’eau à Bukavu,un calvaire ressenti déjà dans plusieurs coins de la ville et d’accoutumé déploré pendant la saison sèche.C’est ce que les reporters de la RTNK constatent dans plusieurs coins de Bukavu ce mardi 8 Juin 2021.

A chaque saison sèche à Bukavu, l’on ne cesse de décrier le manque d’eau potable dans plusieurs coins de la ville.C’est comme à Kadutu dans certaines avenues du quartier Mosala tout comme au quartier Chai en Commune de Bagira par manque d’eau potable, les enfants, jeunes filles et garçons sont obligés de parcourir des longs trajets à la quête de cette denrée de première nécessité.

Certains peinent pour s’approvisionner dans différentes sources d’eau comme c’est le cas de Funu au quartier Cimpunda, Kadurhu au quartier Kasali et chez Mama Kiray à Cahi.

Même calvaire dans la commune d’Ibanda où cela fait plusieurs mois que l’eau n’a pas coulée dans des robinets. A Nguba dans le quartier Nyalukemba,Muhungu au quartier Ndendere la desserte en eau constitue du jour au lendemain un problème.Situation similaire sur avenue Mulengeza 2 et Gyamba non loin de l’Elakat.

Plusieurs plaintes sur la qualité de l’eau puisée qui risque d’accentuer des maladies hydriques dans plus d’une famille en cette période.

Face à ces difficultés des solutions à cette situation ont été envisagées mettant en place des bornes fontaines et purifiant d’eau dans certains coins de Bukavu mais dans la grande partie de la ville la pénurie d’eau reste un casse-tête.

Nos efforts n’ont pas abouti pour entrer en contact avec la régie de distribution d’eau au Sud-Kivu pour sa version de fait

La société civile de Cahi dans la commune d’Ibanda plaide pour le renforcement en desserte d’eau dans leur entité.La requête est du vice-président Murhula Machumburi dans un entretien avec les reporters de la RTNK.

Pour cet acteur de la société de la société civile, les habitants de plusieurs coins de Cahi font face à une pénurie d’eau et sont exposés aux maladies hydriques telles la fièvre typhoïde, le choléra et tant d’autres.

Face à cette situation, Murhula Machumbiro indique que des actions citoyennes seront menées dans le prochains jours pour exiger le rétablissement de l’eau potable dans cette partie de la ville.

Dossier à suivre