L’ONG Congo Handicap prête à témoigner de son hospitalité aux différents sinistrés venus de Goma par des actions caritatives.Cette structure a prouvé sa bonne volonté en disposant son équipe chargée d’identifier les sinistrés aux ports et les acheminer jusqu’aux sites prévus pour leur hébergement.

Dans cette débandade jusque là infini dans différents ports de Bukavu,Congo Handicap ne reste pas insensible au choc que connaissent les Gomatraciens.

Cette structure s’illustre par des actes de bonne volonté.Fiche d’identification à la main,moyens locomotifs dans des ports Congo Handicap déplace les uns vers différents sites et paient les transports pour faciliter à d’autres les déplacements vers les familles d’accueil. Ainsi elle compati avec eux.

Selon Théophile Shukuru agent à Congo Handicap,cette opération se poursuivra jusqu’à la fin de l’éruption volcanique à Goma.

Signalons que 5 sites ont été retenus pour accueillir les déplacés dont le terrain de Ndendere, Nyakavogo,Funu,Inera et Kalehe centre.

La Fondation Didier Okito Lutundula vient de procéder à l’inauguration d’un pont long de 15 mètres en faveur des habitants du quartier a inauguré un pont en faveur des habitants de l’avenue Kamagema dans la commune d’Ibanda.Une cérémonie qui a eu lieu ce 29 mai associé à l’installation des lampadaires à Panzi.

A Panzi, ce pont construit en planches relie les avenues Mulungulungu 2, 7 et Mulengeza premier et servira de passage à environ 50 000 habitants.

Les bénéficiaires de cet ouvrage saluent la bravoure de la Fondation Didier Okito Lutundula. Ils se réjouissent de cet acte qui vient mettre fin aux problèmes des fractures qu’ils rencontraient en traversant la rivière Kamagema par ce pont jadis en mauvais état.

A part ce pont, à Pageco ainsi qu’à la Paroisse de Ciriri tout comme au quartier Cikonyi des lampadaires ont été installés par cette fondation pour lutter contre l’insécurité.

Elle a également assisté au projet de la construction des escaliers reliant Ruvumba et Ciriri pour contribuer au développement du milieu.

Un sentiment de satisfaction pour les bénéficiaires qui de leur tour promettent de gérer en bon père de famille ces ouvrages d’intérêt général.

Quant aux doléances des habitants de Panzi à savoir le déplacement du parking de Kamagema qui serait à la base des embouteillages et accident le soir, Cédric Biribindi coordonateur de la Fondation DOL promet parvenir le message au patron de sa Fondation pour qu’à son tour plaide en faveur de ses électeurs.

Les journalistes de la province plus qu’engagent à lutter contre les rumeurs entourant le vaccin contre le corona virus.Un engagement pris à l’issue d’un atelier de deux jours consacré à la sensibilisation des chevaliers de la plume autour de toutes les rumeurs qu’on les habitants au sujet du vaccin contre cette pandémie.

Les professionnels de media indiquent qu’ils vont désormais aborder les sujets sur l’importance de la vaccination contre la covid-19 dans leurs articles,émissions, et reportages pour permettre à la population d’avoir la vraie information et lutter contre la rumeur.

Toutes les rumeurs seront balayées par ces derniers qui rassurent qu’ils travailleront avec les spécialistes de la santé et de la communication médicale.

L’association des vendeurs des denrées alimentaires plaide pour l’implication des autorités provinciales pour mettre fin au désordre causé par des étrangers sur le marché en province.Les membres de cette association ont lancé cette alerte dans une assemblée générale organisée ce 29 mai 2021.

Pour ces vendeurs, des étrangers sont autorisés par les autorités à mener toute sorte d’activité et cela sans aucun respect des normes exigées par le pays.

Ces vendeurs de tous les marchés confondus indiquent que leur activité fait face à plusieurs difficultés notamment la concurrence déloyale mais aussi l’envahissement de leur profession par des non qualifiés.

Dans la même foulée, les vendeurs des haricots ont plaidé pour que l’autorité mette toute sa pression afin que les étrangers ne soient que des détenteurs des dépôts.

Le caucus des députés du Sud-Kivu exhorte le gouvernement de supprimer, pendant cette période exceptionnelle, certaines barrières et taxes tarifaires et non tarifaires sur les transports lacustres et terrestres, pour les faciliter l’évacuation des déplacés de Goma.

Dans une déclaration faite à la presse ce vendredi 28 mai à Kinshasa, ces députés nationaux demandent aux gouvernements provinciaux du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, de créer des centres d’accueil et d’hébergement pour les déplacés de Goma, qui sont arrivés à Bukavu, à Butembo, à Beni, et ailleurs, pour faire face aux maladies hydriques, et se mettre à l’abri des intempéries. 

Le député national Olive Mudekereza invite les autorités du Sud-Kivu et Nord-Kivu à protéger les déplacés de Goma :  

« Pendant le moment des catastrophes, le gouvernement doit jouer un rôle très important. Il faut communiquer à tout moment qu’est ce qui se passe, comment les choses évoluent. Les gens qui vont vers Bukavu, en passant par Sake vers Minova, il y a ceux qui ont été fouillés, et à qui on a demandé de payer quelque chose. On doit supprimer les barrières tarifaires et non tarifaires pendant cette période exceptionnelle, on doit supprimer certaines taxes, pendant cette période, sur le transport lacustre et terrestre afin de permettre l’évacuation facile, et ça permettrait même aux transporteurs de réduire les tarifs des prix ».  

 Selon ces députés malgré les frais que les conducteurs payent, à Sake, les routes sont impraticables et toutes les structures de base restent inexistantes. 

 «  Il faut nettoyer les structures des prix. Tu as vu sur Sake, on ne sait même pas rouler avec le véhicule, les gens sont en train de s’embourber à 100 km, sur la route Goma-Bukavu, à Nyabibwe. C’est pour cela nous disons au gouvernement que les infrastructures de base sont prioritaires. C’est le moment om l’autorité doit jouer son rôle, en créant des centres, des tentes, et le gouvernement provincial comme national, mettent des moyens, et les gouverneurs doivent faire des efforts au niveau local »,  recommande Olive Mudekereza. 

Le caucus des députés du Sud-Kivu invite le gouvernement à penser à construire un aéroport à Beni et à réhabiliter celui de Kavumu :  

« Le risque est toujours présent pour Goma, il faut que les autorités envisagent aussi de construire les aéroports de Beni et de Kavumu ».  

Avec radiookapi.net

Plusieurs centaines de déplacés de Goma débarquent à Bukavu depuis jeudi 27 mai à la suite de l’éruption volcanique survenue le samedi dernier. Selon des sources locales,  certains déplacés sont dans des familles d’accueil, d’autres dans des hôtels et dans les sites aménagés par le gouvernement provincial. 

Le site de Ndendere dans la commune d’Ibanda  compte déjà une centaine de déplacés depuis l’avant midi de ce vendredi. 

Le comité de crise mis en place pour accueillir les déplacés de Goma a sélectionné au total cinq sites dont trois à Bukavu et deux autres à l’intérieur de la province. 

Les autorités ont transformé un centre de transit en un site d’accueil des déplacés de Goma. Les premiers arrivants se disent satisfaits de l’accueil à Bukavu.  

« Aujourd’hui nous avons accosté au niveau de Bukavu. Nous sommes accueillis par une association et ils nous ont orientés jusqu’ici. Nous avons eu la chance de trouver des bus et des voitures. Vraiment nous remercions le gouvernement du Sud-Kivu », témoigne un déplacé.  

Le gouverneur de province a rendu une visite de réconfort à ces déplacés, ce vendredi dans l’avant midi. 

Théo Ngwabidje Kasi indique que la logistique est prête tant à Ndendere que dans les autres sites. 

« Aujourd’hui les statistiques que j’ai, nous approchons déjà 10 000 personnes mais 90 % de ces personnes vont dans des familles d’accueil ici dans la ville de Bukavu et dans la province ». 

Les mouvements des populations de Goma vers Bukavu se poursuivent. 

Avec radiookapi.net: 

Le conseil provincial de la jeunesse du Sud-Kivu annonce l’ouverture d’un compte bancaire pour récolter toutes les contributions des uns et des autres afin de les orienter vers les sinistrés de l’éruption volcanique du 22 Mai dernier.

Dans un communiqué rendu public ce jeudi, Joëlla Sambo, présidente du Conseil Provinciale de la Jeunesse du Sud-Kivu lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté, individuellement ou collectivement, les organisations humanitaires d’apporter leurs assistances en vivre et non vivre à toute ces personnes en situation du sinistre

Toutefois elle encourage les autorités à pouvoir renforcer les mesures de sécurité pour la protection de la population de Bukavu et de déplacés, et veillez à ce qu’il n’y ait pas flambée de prix sur le marché comme cela serait la tendance observée.

Au conseil provincial de la jeunesse du Sud-Kivu d’ajouter que la carence des denrées alimentaires sur le marché serait un crime en ce temps difficile d’où l’implication du Gouvernement Central pour des solutions adaptées.