Des autorités municipales des zones frontalières de Rubavu-Goma, Rusizi-Bukavu, Bugarama-Kamanyola et Uvira-Gatumba,viennent d’être informées sur le projet Mupaka Shamba Letu dans le cadre de la consolidation de la paix à travers le commerce transfrontalier dans la sous-région des grands lacs.C’etait lors d’un atelier d’information organisé par la Plateforme des Autorités Locales des Pays des Grands-Lacs(PALPGL)en collaboration avec Alert International ce vendredi 17 juin 2022 dans la ville de Bukavu.L’hôtel Mont Kahuzi a servi de cadre pour ces assises.

A cette occasion,les intervenants dans ce projet notamment le Guichet d’Economie Locale,Laissez l’Afrique Vivre et Umoja in Action,Association des Femmes Rapatriées du Burundi(AFRABU) partagé avec les autorités locales leurs attentes vis-à-vis d’elles.

Ceci pour permettre aux autorités municipales de remettre collectivement en question les dynamiques liées au genre,qui contribuent aux conflits au sein de leurs communautés.

Également de faire usage de leur influence afin de promouvoir une plus grande cohésion sociale et une plus grande coopération régionale.

Le Projet Mupaka Shamba Letu est mis en œuvre depuis Janvier 2019 grâce à l’appui financier d’Alert International.En vue de promouvoir la paix durable dans la région des Grands-Lacs Africains.Ceci grâce au renforcement des capacités des petites commerçantes transfrontalières.

Les médias doivent traiter et diffuser les informations relatives à la guerre dans l’est du pays avec professionnalisme.Telle est la recommandation du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication(CSAC),issue de sa 90 ème session ordinaire tenue le 16 juin 2022 en ville de Kinshasa. Occasion pour le CSAC de rappeler aux médias,acteurs sociaux et politiques à promouvoir la cohésion et l’unité nationales en cette période où les FARDC sont au front en province du Nord-Kivu.

Partant des récents rapports circonstanciels du Centre de Monitoring des Medias Congolais (CMMC)ainsi que les réactions de l’opinion publique en général sur la diffusion et la publication par les medias audiovisuels,en ligne et la presse écrite des contenus véhiculant divers messages sur la guerre qui sévit dans l’est du pays

Car messages constituent des incitations à la violence,à la haine tribale et à la xénophobie d’une part, et sont des facteurs de démoralisation et démobilisation des FARDC engagées dans la guerre d’autre part.

Le CSAC a jugé nécessaire de rappeler aux professionnels des medias le traitement et la diffusion des informations dans le strict respect de la déontologie et un sens élevé de responsabilité ainsi que le patriotisme aux intervenants dans les médias

Ainsi les professionnels des medias sont appelés à éviter de relayer tout discours ou déclaration divers de propagande contre les institutions légalement établies et contre l’intégrité du territoire national.

Aux acteurs politiques et sociaux,le CSAC appelle à éviter tout discours susceptible d’aggraver les conflits intercommunautaires,de démoraliser et démobiliser l’armée et aussi de s’interdire de porter atteinte aux intérêts de la sécurité de l’Etat et aux secrets de la défense nationale

En somme le CSAC prévient que cette recommandation est de stricte application sous peine des sanctions conformément aux textes légaux et réglementaires notamment l’embargo,la suspension,l’interdiction ou le retrait de fréquence.

Le Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI rejette en bloc les accusations selon lesquelles la CENI aurait retenues au test des préposés à la collecte pour la cartographie,des candidats provenant des politiques et des personnes non admissibles pour servir la CENI.Gaudens Maheshe l’a exprimé dans une interview avec le reporter de la RTNK ce jeudi 16 Juin 2022.

Le SEP de la CENI/Sud-Kivu précise que les candidats retenus étaient classés en ordre utiles et avec objectivité.

Occasion pour Gaudens Maheshe d’appeler ceux qui se plaignent à présenter des preuves quant à ce.

«Nous avons reçu des messages sur wathsapp comme quoi nous avons pris parmi les candidats préposés des membres des partis politiques, des membres des nos familles et des membres non admissibles pour le cas,pour travailler avec la Commission Électorale Nationale Indépendante,nous avons demandé aux auteurs des messages wathsapp de nous donner des cas précis pour que nous puissions prendre des mesures qui s’imposent»

Et de poursuivre :

«7 jours durant, nous avons attendu qu’il nous soit donné des cas,aucun cas précis n’a été présenté.Nous avons invité les auteurs de ce message qu’ils viennent discuter avec nous ici au bureau,le bureau est toujours ouvert mais hélas personne n’est arrivé»

Des ordinateurs,imprimantes et d’autres matériels de bureau viennent d’être remis par la Monusco à la police nationale Congolaise.La remise de ces outils est intervenue ce jeudi 16 Juin 2022 au commissariat provincial de la police du Sud-Kivu en ville de Bukavu.

C’est dans le cadre de son partenariat avec la PNC,que la mission onusienne vient de remettre un lot des matériels de bureau.Ceci pour une bonne exécution de la mission de la police nationale congolaise.

Occasion pour le chef de bureau de la MONUSCO au Sud-Kivu et Maniema, Karna Soro d’appeler les bénéficiaires à la bonne gestion de ces matériels

«Nous avons remis 25 ordinateurs de bureau,8 portables, et 25 imprimantes,qui seront répartis dans différents commissariats de la police de la ville.Nous remercions la police pour la franche collaboration.Nous appuyons la police en matière de formation»

De son côté Jean Bernard Bazenge, commissaire provincial de la Police remercie la MONUSCO et promet d’instruire ses subalternes au bon usage de ces outils.

Ce don a été remis au gouverneur Théo Ngwabidje Kasi qui l’a ensuite remis aux responsables de la police.C’etait en présence des différentes personnalités ainsi que des éléments de la PNC.

L’humanité commémore ce 15 juin la Journée Mondiale de sensibilisation à la maltraitance de personnes âgées.Au Sud Kivu les personnes de troisième âge traversent une situation difficile suite à la pauvreté, les accusations de sorcellerie et l’abandon par plusieurs familles.

A Bukavu et dans les territoires, plusieurs personnes âgées font face à plusieurs difficultés notamment les stéréotypes les qualifiants des sorciers, les violences physiques ainsi que différents traumatismes sociaux

Des situations décriées par les personnes de troisième âge qui plaident pour l’autonomisation de leurs organisations afin de garantir leur inclusion et réduire ces inégalités.

Occasion pour Célestin Masumbuko président national de l’organisation Sauti ya Wazee d’inviter les autorités tant provinciale que nationales de mettre en application l’édit portant protection des personnes du troisième âge,car dit-on un vieillard qui meurt c’est une bibliothèque qui brûle.

Dix journalistes et deux chercheurs universitaires viennent de recevoir leurs prix à l’issue du concours organisé en rapport aux droits internationaux humanitaires et la protection de la population civile ainsi que la problématique de la violence sexuelle en temps de confit.Les cérémonies ont eu lieu ce mercredi 15 Juin 2022.

A en croire le chef de sous délégation du CICR Sud-Kivu et Maniema Stijn Houben ce concours vise à susciter l’intérêt des journalistes sur les questions humanitaires liées aux conflits armés dans la partie Est de la RDC

Après correction, c’est l’article de Justin Murhula qui a été bien côté suivi de celui de Bernardin Matabaro et l’autre d’Alice Kajabika.

Il sied de signaler que deux enseignants de l’Université Officielle de Bukavu ont gagné le concours régional organisé par la délégation régionale du CICR à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

«La place de la jeune fille n’est pas dans la rue mais plutôt dans une famille».Une interpellation de l’organisation Congo Hope Initiative aux parents qui abandonnent leurs filles.C’est en prélude de la journée internationale de l’enfant Africain célébrée chaque 16 juin.

Le constat dressé par cette organisation est amer.Des jeunes filles devenues enfants de la rue sont de plus en plus visible dans la ville de Bukavu.

Abandonnées par leurs familles, elles trouvent refuge dans la rue et vivent les pires aux côtés des garçons surnommés« Mai-bobo»

Le plus choquant c’est surtout l’âge de ces filles,mineures comme majeures et qui mènent une vie pas désirable pour un être humain.

Des tables des vendeurs au marché transformés en lit ou encore pour se nourrir, elles doivent ramasser ce que les déchets dans les poubelles.

Pour Colette Salima coordinatrice de Hope Africa Initiative,la lutte est unique,que ces jeunes filles puissent avoir accès à l’éducation de qualité, aux soins de santé de base et à un niveau de vie décent.

«C’est qui est plus inquiétant, c’est surtout le nombre croissant des jeunes filles qu’on commence à rencontrer dans nos rues aujourd’hui,d’autres qui sont enceintes,d’autres qui ont des enfants déjà et cette question étant inquiétante,on a tenu à échanger avec différents acteurs pour qu’on puisse réfléchir et trouver des solutions ensemble sur comment aider ces enfants et comment les sortir de là»

Signalons qu’à part cette catégorie des filles, d’autres sont victimes du proxénétisme, d’autres chassées de leur domiciles car qualifiées d’enfants sorciers.

En rappel, la journée mondiale de l’enfant africain est célébrée chaque année en souvenir du 16 juin 1976 où des milliers d’étudiants sud-africains ont manifesté à Soweto pour exiger une éducation de qualité.